Titre : Swat – Dualité, tome 1
Auteure : Manon Donaldson
Maison d’édition : Black Ink
Chroniqueuse : Sissie
Résumé :
Le bonheur est un but utopique qu’Alyssa a passé sa vie à
essayer d’atteindre.
Malgré tous ses efforts, le destin s’acharne et la place au
cœur du danger, mettant sur sa route le ténébreux Hardy, agent du S.W.A.T.
Un passé mystérieux, une rencontre électrisante, une
organisation mortellement dangereuse, le tout multiplié par des décisions
hasardeuses changeront la donne.
Et s’il y avait un véritable fossé entre ce qu’elle veut et
ce dont elle a besoin ?
Et si cet agent du SWAT, agressif, colérique et glacial, aux
antipodes du mec de ses rêves, mais tellement protecteur lui faisait entrevoir
un tout autre avenir ?
Quand deux êtres que tout oppose luttent contre les mêmes
ténèbres, est-il possible qu’ils trouvent l’un auprès de l’autre le chemin de
la rédemption ?
Mon avis :
Mon avis sur ce roman est assez mitigé. D’un côté j’ai
vraiment bien aimé, mais d’un autre quelques petites choses m’ont un peu rendue
dubitative.
L’histoire est belle, intéressante, intrigante, mais elle
est ponctuée de longueur. Je n’ai rien contre les longueurs dans les romans, mais
seulement quand elles sont nécessaires, ce que je n’ai pas eu l’impression dans
SWAT.
Parlons maintenant de ce que j’ai aimé de ce roman.
Les deux personnages, Hardy et Alyssa sont torturés comme je
les aime. Chacun ne voulait pas céder à l’autre. Chacun ayant ses démons. Ils
sont remplis de doute et l’auteure a su bien jouer ses cartes de ce côté parce
qu’il n’y a aucun doute que nous tombons sous le charme de leur relation
quelque peu difficile, car aucun ne cèdera facilement.
Hardy est un personnage comme j’apprécie sauf que parfois je
l’ai trouvé trop dur, trop abominable, trop détestable. Il est impulsif,
colérique, souvent irréfléchi. C’est une brute de décoffrage dans tout son
ensemble. Il oscille entre envie et devoir. Il est à l’opposé de ce que l’on
attend d’un agent du SWAT et j’ai adoré ce côté différent.
Alyssa quant à elle n’a pas le profil typique d’une héroïne
naïve, un peu nunuche. Oh que non et bien au contraire. Elle est extrêmement intelligente
et son sens de la répartie est tout simplement adorable. En tout cas, ça m’a
bien plu.
Je lis énormément, et je peux vous assurer que j’ai rarement
lu un roman où la rencontre entre les deux protagonistes soit aussi explosive,
aussi entraînante. Après chaque phrase je me disais : non, mais ce et quoi
ça !? Que se passe-t-il ?! C’est peu dire que l’on entre immédiatement dans le
vif du sujet et ça donne le ton au reste du roman.
Alors comme je le disais en début de chronique, j’ai trouvé
qu’il y avait quelques longues longueurs et c’est peut-être à cause de ce début
sur les chapeaux de roue, car on s’attend à ce que l’on reste hors d’haleine
tout le temps de la lecture. L’histoire est concentrée sur les deux personnages
et c’est un énorme plus, car nous avons l’incroyable sensation d’être près des
personnages et l’évolution de leur relation.
Et cette fin !? Cette fin !? Je n’ai même pas envie d’en
parler tellement elle est frustrante et qu’elle m’a fait jurer ! Bon sang ! C’était…
Frustrant, presque sadique.
Merci à Black Ink et Manon Donaldson pour ce service de
presse.
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